Trevor regarde vers l’avenir.

 

Mon nom est Trevor. J’ai fait plusieurs séjours en prison depuis que je suis adolescent. J'ai maintenant 40 ans. J'ai reçu plusieurs diagnostics : trouble du spectre d'alcoolisation fœtale et trouble de la personnalité antisociale. J'ai également une lésion cérébrale acquise. J’ai fait des choses dans le passé dont je ne suis pas fier; enfreindre la loi, agir comme un dur et être menaçant face à l'autorité. À l'époque, je ne pensais pas beaucoup au bien ou au mal. Je ne réalisais pas que je me faisais du mal et que je nuisais à mon avenir. Je pensais à mon bien-être immédiat et je ne voyais pas qu'il y avait des conséquences à long terme à mes actions. Même dans la maison de transition où je vis actuellement, j'ai du mal à suivre les règles, et parfois je fais des choses que je regrette plus tard. Tout cela n’est pas évident pour moi.

Trevor a besoin d'un ergothérapeute.

Le SYSTÈME DE JUSTICE PÉNALE et la loi affectent presque tous les aspects de notre vie, de la réglementation des activités quotidiennes, comme la location d'un appartement, aux crimes tels que le vol. Les personnes aux prises avec une maladie mentale sont beaucoup plus susceptibles de contrevenir à ces lois. Il est démontré que si ces personnes n’ont pas accès à un programme de réadaptation, ils ont davantage de chance de devenir des récidivistes. Chaque détenu coûte plus de 190 000 $ par année aux contribuables canadiens.

L'ergothérapeute a aidé Trevor à :

  • Intégrer un programme de thérapie de groupe : Partager et apprendre à gérer ses émotions et ses comportements dans un environnement sans jugement et inclusif. Développer des stratégies d'adaptation saines visant à renforcer l'estime de soi.

  • Obtenir un emploi par l’entremise d'une agence de placement pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale.

  • Améliorer ses habitudes et sa routine : Établir une routine quotidienne d'activités qui ont du sens pour lui, comme se promener, faire des lectures à caractère spirituel et préparer soi-même ses repas.

  • Identifier et prioriser ses obligations familiales et ses activités de loisirs : Aider Trevor à réfléchir sur les façons dont il souhaite passer du temps avec sa famille et poursuivre ses loisirs, et ce, de manière saine et épanouissante. Se fixer un ou deux objectifs réalisables à court terme qui lui donneront un sentiment de progrès et de réussite.

  • Se renseigner sur sa maladie mentale, ses symptômes et les options de traitement possibles.

  • Acquérir des compétences nécessaires à la vie en dehors de la prison : Savoir communiquer en cas de conflit. Gérer son budget, réaliser des opérations bancaires, etc.

  • Défendre ses droits : En défendant les droits et les intérêts de clients comme Trevor dans les établissements correctionnels et les maisons de transition, les ergothérapeutes soutiennent leur participation à des activités positives qui réduisent les comportements antisociaux, facilitent la transition de la prison à la communauté et réduisent le récidivisme.

Grâce à l’ergothérapie, je ne suis pas retourné en prison.

L’Association canadienne des ergothérapeutes (ACE) vous offre un répertoire d’ergothérapeutes à l’échelle nationale afin que vous puissiez trouver les services d’ergothérapie dont vous avez besoin, n’importe où au Canada.

L’ergothérapie : rendre mon quotidien possible.